LES TREIZE PREMIERES REGLES
Voici maintenant les 13 premières règles du Basket-ball établies par Naismith (expliquant surtout le maniement de la balle et définissant ce qu’était une fauteet publiées la première fois en janvier 1892 dans “The Triangle”, le journal du Springfield College :
- La balle peut être lancée dans n’importe quelle direction d’une ou deux mains.
- La balle peut être lancée dans n’importe quelle direction en frappant du plat de la main, d’une ou deux mains, jamais avec le poing.
- Un joueur ne peut pas courir en tenant la balle ; le joueur doit la relancer de l’endroit où il la récupère, sauf s’il l’attrape alors qu’il court à bonne vitesse.
- La balle doit être maintenue dans ou entre les mains, il ne faut jamais utiliser les bras ou le corps pour la maintenir.
- Il est interdit de donner des coups d’épaule, de tenir, de pousser, de faire tomber ou de frapper de quelque manière que ce soit un adversaire. La première violation de cette règle entraîne un lancer franc, la seconde exclut le joueur du terrain jusqu’au prochain panier, voire même pour le reste de la partie si une blessure a été causée ; aucun remplacement n’est alors admis.
- Frapper la balle du poing constitue une faute, conformément aux articles 3 et 4, et tel que cela est décrit dans l’article 5.
- Si une équipe commet 3 fautes consécutives (sans que l’autre n’en commette), un panier sera compté pour les adversaires.
- On appelle panier une balle envoyée dans le panier depuis le sol, à condition que la balle reste dedans et que les défenseurs ne touchent pas la balle ni n’empêchent le panier si la balle rebondit. Si la balle reste en équilibre sur le bord du panier et que les adversaires bougent le panier, on dit que le panier est marqué.
- Lorsque la balle sort des limites, elle devra être remise sur le terrain et jouée par le premier joueur qui la touche. en cas de litige, l’arbitre de touche relance la balle dans le terrain. le joueur chargé de la remise en jeu dispose de 5 secondes ; s’il dépasse le délai imparti, la balle change de camp. Si les deux équipes jouent la montre, l’arbitre de touche signale une faute pour les joueurs coupables.
- L’arbitre de touche jugera les hommes, comptera les fautes et signalera à l’arbitre les triples fautes consécutives. Il sera habilité à disqualifier des joueurs selon l’article 5.
- L’arbitre chef sera seul juge de la balle et devra décider si la balle est jouée hors limites, à quelle équipe elle appartient et garder un œil sur la pendule. c’est lui qui accorde les paniers et qui les compte, il assume également les autres responsabilités incombant normalement à tout arbitre.
- La durée d’une partie sera de 2 fois 15 minutes, avec une mi-temps de 5 minutes.
- L’équipe marquant le plus de paniers sera désignée comme gagnante. en cas de match nul, il peut y avoir prolongation, sur accord des capitaines, jusqu’à ce qu’un panier fasse la décision.
Ces règles fondamentales structurent le Code de Jeu encore de nos jours.
Le premier match se termine 1 à 0, marque bien différente de celles des matchs d’aujourd’hui. Au fur et à mesure que les classes se mettent à la pratiquer, le jeu gagne en popularité, sauf auprès du concierge qui doit grimper à une échelle pour récupérer le ballon après chaque but. Bientôt, d’autres écoles et collèges se mettent à jouer. Mais comment allait-on appeler ce jeu ? Avec la modestie qui le caractérise, l’inventeur décline le nom “Naismith Ball” et préfère l’appeler simplement basket-ball.
Naismith a atteint son objectif : créer un sport pour tous où l’adresse l’emporte sur la force, la rapidité sur la puissance.
Avec l’aide de l’Américain Luther Halsey Gulick, il a peaufiné les règlements du basket-ball.
Le premier match officiel eut lieu le 20 janvier 1892.
Le premier match fut joué avec sept joueurs de chaque côté. Ce nombre passa à neuf puis à huit et finalement à 5.
En 1897-1898, les équipes se composaient de cinq joueurs.
A l’origine, les tirs réussis comptaient 3 points, chaque équipe possédait son tireur de «Lancer franc» spécialement chargé de tenter toutes les réparations accordées à ses équipiers.
Les matches étaient joués en trois périodes de 20 minutes.