1)Le premier principe « ce qui est significatif pour l’apprenant réside mieux à l’usure du temps », l’enseignant veille à créer des situations d’apprentissage porteuses de significations pour l’apprenant dans la mesure où elle relie les savoirs à des pratiques sociales qui font partie de son environnement socioculturel. La formation se libère de son champ de matières et des connaissances cumulées pour atteindre ce X. Rogiers l’appelle « la variété écologique ». Lire la suite…
Ce principe consiste donc à amener l’apprenant à mobiliser ses savoirs en touchant ses centres d’intérêt ce qui lui permet de contextualiser les savoirs acquis et saisir leur utilités. L’APC présente un atout pour créer et donner du sens au travail scolaire et l’apprenant devient un sujet actif dans l’enseignement et l’artisan de son propre savoir.
2) Le deuxième principe c’est la création d’un apprentissage en « situation ». L’approche se repose sur la « situation » qui représente l’outil primordial de l’intégration des savoirs, X Rogiers définit la situation « un exemple d’informations destiné à une tâche précise ». L’importance n’est plus accordée au savoir/savoir faire de l’apprenant mais plus tôt à la mobilisation de ses connaissances dans les différentes situations et circonstances.
3)Un enseignement basé sur les cycles : afin d’établir des compétences durables donc il est nécessaire de décaler les échéances d’évaluation pour avoir le temps nécessaire à la construction des savoirs et d’apprentissages.
Ce principe véhicule l’idée que ce qui est fondamental à un niveau d’études donné n’est pas celui d’un autre niveau, d’où le besoin de hiérarchiser les compétences visées d’un niveau à l’autre et l’évaluation ne porte que sur ce qui est fondamental et nécessaire pour la poursuite des études donc il fallait faire une répartition de l’enseignement sur les cycles et sur des degrés et opter.
4) une évaluation de type formative pour évaluer le niveau atteint et remédier les lacunes chez l’apprenant.
5)La différentiation : elle s’appuie sur le principe des différences individuelles dans l’apprentissage puisque chaque apprenant apprend un peu à sa manière il a son propre rythme, ses compétences spécifiques et ses difficultés particulières, tenir en compte de cette diversité permet de garantir l’égalité des potentialités et des chances de réussite pour tous les apprenants.
Finalement nous pouvons dire à travers la lecture de différents principes de l’approche par compétences qu’elle répond au besoin de réduire l’échec scolaire chez les élèves tant qu’elle place l’apprenant au centre de l’action éducative, il devient le principal acteur dans le processus Enseignement/Apprentissage.