AUX JEUNES ARBITRES

AUX JEUNES ARBITRES

L’arbitrage est une vocation, une passion. S’engager dans cette voie c’est se vouer au basket. Et cela demande de nombreux sacrifices, tant sur le plan familial ou social que professionnel. Etre arbitre de haut-niveau nécessite de réelles compétences.

Physiquement, d’abord ; l’arbitre doit être capable d’officier jusqu’à la fin du temps de jeu sans que la fatigue n’amenuise sa concentration ; on se souvient toujours plus facilement d’un mauvais coup de sifflet dans les dernières minutes que dans la première période. La pratique régulière d’une activité sportive et une bonne hygiène de vie sont ainsi indispensables. La maîtrise de la communication par les gestes et une allure sportive sont, de plus, autant d’atouts pour accéder à ce niveau. Mais tout cela n’est pas suffisant.

Des valeurs morales doivent animer l’arbitre. A commencer par le respect. Le respect du jeu, du joueur, de la joueuse, du coach…Celui du partenaire, essentiel…Celui du dirigeant, du spectateur…Et plus généralement de tous ceux qui s’impliquent dans le basket. On ne peut exiger des autres que ce dont on fait montre nous-mêmes. L’honnêteté est le socle de cette activité, l’impartialité une évidence. Il faut veiller à toujours garder le recul réflexif, garant d’une bonne décision. Parce qu’arbitrer, c’est décider, juger. Juger le joueur, le coach… Susciter, par là même, la contestation ou parfois la colère. Face à cela la maîtrise d’arguments techniques permet de se montrer persuasif, de résoudre bien des conflits. Le travail sur la technique reste donc essentiel à bien des égards. La sérénité est aussi une qualité à cultiver. Etre sur de ses décisions induit naturellement la confiance des joueurs et des coachs. Pour finir, la capacité d’adaptation est une des clés de la réussite pour gérer des situations sans cesse nouvelles.


Etre arbitre de haut-niveau, c’est travailler au quotidien, s’interroger toujours, problématiser…C’est ne jamais perdre de vue l’intérêt du basket, notre sport, et avoir envie de le voir évoluer. Rigueur, volonté, motivation, disponibilité sont nécessaires pour atteindre des objectifs que l’on doit se fixer. Ce peut être le rêve de siffler un jour la compétition de ses rêves. Le parcours est long et semé d’embûches et il est impossible d’y parvenir seul. Aussi faut-il savoir s’entourer de personnes bienveillantes, compétentes, celles qui vous orientent vers le droit chemin. Ce soutien est primordial dans une activité où la pression engendrée par l’enjeu est permanente, où le droit à l’erreur n’existe pas. C’est pourquoi, il doit être capable de relativiser l’événement.

La meilleure façon est peut être de se rappeler qu’il ne s’agit que d’une balle orange. D’ailleurs, à bien lire le code de jeu, c’est bien cette notion là, de jeu, qu’il faut retenir. Et dans le jeu, l’essentiel n’est-il pas de prendre du plaisir ?

Les 1ère règles du Basket-Ball

Les 1ère règles du Basket-Ball

LES TREIZE PREMIERES REGLES

Voici maintenant les 13 premières règles du Basket-ball établies par Naismith (expliquant surtout le maniement de la balle et définissant ce qu’était une fauteet publiées la première fois en janvier 1892 dans “The Triangle”, le journal du Springfield College :

  1. La balle peut être lancée dans n’importe quelle direction d’une ou deux mains.

  2. La balle peut être lancée dans n’importe quelle direction en frappant du plat de la main, d’une ou deux mains, jamais avec le poing.

  3. Un joueur ne peut pas courir en tenant la balle ; le joueur doit la relancer de l’endroit où il la récupère, sauf s’il l’attrape alors qu’il court à bonne vitesse.

  4. La balle doit être maintenue dans ou entre les mains, il ne faut jamais utiliser les bras ou le corps pour la maintenir.

  5. Il est interdit de donner des coups d’épaule, de tenir, de pousser, de faire tomber ou de frapper de quelque manière que ce soit un adversaire. La première violation de cette règle entraîne un lancer franc, la seconde exclut le joueur du terrain jusqu’au prochain panier, voire même pour le reste de la partie si une blessure a été causée ; aucun remplacement n’est alors admis.

  6. Frapper la balle du poing constitue une faute, conformément aux articles 3 et 4, et tel que cela est décrit dans l’article 5.

  7. Si une équipe commet 3 fautes consécutives (sans que l’autre n’en commette), un panier sera compté pour les adversaires.

  8. On appelle panier une balle envoyée dans le panier depuis le sol, à condition que la balle reste dedans et que les défenseurs ne touchent pas la balle ni n’empêchent le panier si la balle rebondit. Si la balle reste en équilibre sur le bord du panier et que les adversaires bougent le panier, on dit que le panier est marqué.

  9. Lorsque la balle sort des limites, elle devra être remise sur le terrain et jouée par le premier joueur qui la touche. en cas de litige, l’arbitre de touche relance la balle dans le terrain. le joueur chargé de la remise en jeu dispose de 5 secondes ; s’il dépasse le délai imparti, la balle change de camp. Si les deux équipes jouent la montre, l’arbitre de touche signale une faute pour les joueurs coupables.

  10. L’arbitre de touche jugera les hommes, comptera les fautes et signalera à l’arbitre les triples fautes consécutives. Il sera habilité à disqualifier des joueurs selon l’article 5.

  11. L’arbitre chef sera seul juge de la balle et devra décider si la balle est jouée hors limites, à quelle équipe elle appartient et garder un œil sur la pendule. c’est lui qui accorde les paniers et qui les compte, il assume également les autres responsabilités incombant normalement à tout arbitre.

  12. La durée d’une partie sera de 2 fois 15 minutes, avec une mi-temps de 5 minutes.

  13. L’équipe marquant le plus de paniers sera désignée comme gagnante. en cas de match nul, il peut y avoir prolongation, sur accord des capitaines, jusqu’à ce qu’un panier fasse la décision.

Ces règles fondamentales structurent le Code de Jeu encore de nos jours.

Le premier match se termine 1 à 0, marque bien différente de celles des matchs d’aujourd’hui. Au fur et à mesure que les classes se mettent à la pratiquer, le jeu gagne en popularité, sauf auprès du concierge qui doit grimper à une échelle pour récupérer le ballon après chaque but. Bientôt, d’autres écoles et collèges se mettent à jouer. Mais comment allait-on appeler ce jeu ? Avec la modestie qui le caractérise, l’inventeur décline le nom “Naismith Ball” et préfère l’appeler simplement basket-ball.

Naismith a atteint son objectif : créer un sport pour tous où l’adresse l’emporte sur la force, la rapidité sur la puissance.

Avec l’aide de l’Américain Luther Halsey Gulick, il a peaufiné les règlements du basket-ball.

Le premier match officiel eut lieu le 20 janvier 1892.

Le premier match fut joué avec sept joueurs de chaque côté. Ce nombre passa à neuf puis à huit et finalement à 5.

En 1897-1898, les équipes se composaient de cinq joueurs.

A l’origine, les tirs réussis comptaient 3 points, chaque équipe possédait son tireur de «Lancer franc» spécialement chargé de tenter toutes les réparations accordées à ses équipiers.

Les matches étaient joués en trois périodes de 20 minutes.

Histoire du basket

Histoire du basket

DEFFINITION

Le Baket-Ball est un sport collectif inventé par l’éducateur canadien James Naismith en décembre 1891. Il s’agit d’un jeu d’intérieur, dynamique, bien adapté à la saison hivernale, plutôt rigoureuse dans cette partie du monde qu’est l’Amérique du Nord. Le Basket-Ball dépassa les frontières des Etats-Unis et gagna rapidement le Canada et d’autres pays du monde. Après maintes évolutions, le basket-ball se développa et est devenu le sport d’équipe le plus pratiqué au monde. Essayons de retracer l’histoire du Basket-Ball.


JAMES NAISMITH INVENTEUR DE BASKET BALL


James Naismith est né le 06 Novembre 1861 à Almonte dans l’ontario (Canada) et mort le 28 Novembre 1939. En 1870, James et son frère devinrent orphelins après la mort de leurs parents, victimes de la typhoïde. Ils vinrent habiter sur la ferme d’un oncle, Peter J. Young.
James Naismith fit ses études primaires à l’école publique de Bennies Corners et ses études secondaires à Almonte. Il reçut son baccalauréat en 1887 et son diplôme de théologie en 1890.

Durant ces années, James Naismith devint un excellent athlète. Il était centre de l’équipe de football de McGill et excellait en lacrosse, catch et gymnastique.